SYNLAB Lorraine, un nouveau laboratoire qui mise sur plus d’efficacité
Octobre 2021
SYNLAB Lorraine ferme son laboratoire Vandœuvre Europe pour en ouvrir un nouveau, 62 rue XXe Corps, à Nancy. Ce laboratoire amélioré, qui a ouvert ses portes ce lundi 11 octobre, a pour objectif de rendre les résultats plus vite, dans un milieu moins anxiogène.
« Casser ce qui fait peur »
Plus de secrétariat, ni de salle d’attente, les patients seront désormais conduits dès leur arrivée dans leur salle de prélèvement par une hôtesse d’accueil. Là, ils inséreront leur carte vitale dans un terminal qui générera automatiquement leur dossier. Chacune des trois salles a une thématique, street art, montagne et zen, pour mettre les patients à l’aise.
« L’idée, c’est de casser ce qui fait peur avec des stimuli visuels », explique Julien Perrin, responsable opérationnel et technique à SYNLAB Lorraine. « On ne laisse aucun tube traîner dans la salle, où il n’y a d’ailleurs rien de médical, à part le fauteuil. »
Le laboratoire cherche également à maintenir un dialogue constant entre salariés, pour s’améliorer dans les prélèvements, de sorte à ce que ceux-ci soient toujours moins douloureux.
Des résultats en moins de 20 minutes
« Aujourd’hui, si on a une suspicion d’un problème grave, on n’a pas de réponse biologique rapide », explique Nicolas Desjardins, PDG de SYNLAB Lorraine. Sur l’ensemble des laboratoires du groupe, 90 % des résultats sont rendus en 4 heures. Rue XXe Corps, SYNLAB Lorraine « passe à la vitesse supérieure ». En moins de 20 minutes, les salariés sont en mesure d’exclure un infarctus du myocarde, ou une thrombose veineuse profonde, ou encore de déceler une grossesse.
Contrairement aux autres sites, les résultats du nouveau laboratoire ne sont pas envoyés au plateau technique, situé à Maxéville, mais analysés directement sur place par un automate de biologie ultrarapide. Une machine miniaturisée généralement utilisée en services d’urgence, selon Julien Perrin, mais qui aurait toute sa place dans un laboratoire pour déceler rapidement les problèmes les plus graves.
Source : L’est républicain, 11 oct 2021